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– Pour permettre la démocratisation scolaire, il faut couper la racine des inégalités et des aliénations dans la société : l’école égalitaire dans un océan capitaliste ne peut exister. C’est aussi la conception minimaliste et utilitariste des savoirs à laquelle il faut nous attaquer. Il n’est pas acceptable de fractionner les savoirs en plusieurs parties, un "socle commun" pour tous et les programmes uniquement pour certains.
– Les différences entre les élèves ne sont pas naturelles mais socialement construites. L’échec scolaire n’est donc pas une fatalité. La gauche affirme que tous les enfants sont capables d’entrer dans les apprentissages scolaires, tous sont capables d’apprendre la même chose mais pas dans n’importe quelle condition.
– Une nouvelle sectorisation est nécessaire pour ne pas voir d’un côté des "écoles de riches" et d’un autre des "écoles de pauvres". Cette question ne doit surtout pas être l’occasion de faire rentrer par le biais des expérimentations, tels les établissements ECLAIR, l’autonomie des établissements qui à coups de casse des statuts des enseignants et d’atteinte au cadre national va mettre en concurrence les établissements, les personnels, les disciplines et, au final, les élèves.
Extrait de Vousnousils du 16.03.2012 : Jean-Luc Mélenchon : "il faut titulariser les plus de 100 000 précaires de l’éducation nationale"
L’ancien ministre de l’Enseignement professionnel (2000-2002) s’est aussi prononcé pour des classes de 4ème et de 3ème technos - dans un collège qui ne serait donc plus tout à fait unique -, pour le retour à la carte scolaire d’antan - "elle présentait mons d’inconvénients que la fin de la carte scolaire" décidée par Nicolas Sarkozy (en réalité, il ne s’agit que d’un assouplissement) -, et pour une scolarisation obligatoire de 3 ans à 18 ans.
Extrait de liberation.fr du 17.03.12 : Mélenchon fait un tabac chez les parents d’élèves FCPE