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n° 93 - mars 2012
Les effets de l’assouplissement de la carte scolaire en éducation prioritaire
Compte rendu de la réunion publique du 7 mars 2012
Philippe Tournier est Secrétaire général du syndicat des personnels de direction de l’Education nationale (SNPDEN-UNSA), il intervient ici pour présenter l’enquête menée par son syndicat en 2009-2010 sur les effets de la suppression de la carte scolaire et répondre aux questions des participants.
Introduction
L’abolition de la carte scolaire était une promesse de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, présentée comme une demande sociale (en tous cas d’une certaine classe sociale). Si la question pouvait être sensible ici ou là, c’était loin d’être un problème généralisé, certains assouplissements ayant déjà été mis en place antérieurement.
Cette carte (inventée en 1963) était alors conçue comme un objet de gestion technocratique dans un état planifié et non comme une question ou un problème social.
Depuis sa « suppression », aucune évaluation n’a été faite et on ne sait pas où on en est : ni sur les données, ni sur le suivi, ni sur les effets. Il n’y a pas de pilotage ministériel sur cette question et on ignore officiellement si des établissements ont été déstabilisés à cette occasion.
En raison de cette opacité, nous avons réalisé en 2010 une enquête auprès des personnels de direction.
Cette enquête était conçue comme enquête de « ressenti » qui nous a permis de traiter 2800 réponses exploitables ainsi que 600 commentaires.
Les résultats sont plutôt contrastés : ni blanc, ni noir… mais surtout avec des dégradés de gris.
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Lire un autre compte rendu de cette rencontre rédigé par Tout Educ