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Une réussite qui n’est aucunement en berne depuis la politique de diversité pratiquée par M. Bravo, qui avait déjà lancé il y a dix ans au lycée Thiers à Marseille une « classe préparatoire IEP » (Instituts d’études politiques) pour les élèves des zones d’éducation prioritaire.
« J’ai depuis la rentrée 36% de boursiers en 1ère année de prépa », se félicite le proviseur, qui a dépassé l’objectif gouvernemental fixé à 30%. Sa recette : pas de quotas, mais à dossiers académiques équivalents, il accueille prioritairement les boursiers.
« Ils ont le talent, le potentiel, je veux les aider à récupérer ce qui peut leur manquer », insiste-t-il, pourfendant la « consanguinité de l’élite ».
Le directeur est plus réservé sur « l’internat d’excellence », dispositif du plan Espoir banlieues de 2008, qui a ouvert en septembre dans le lycée, avec 19 élèves de milieux défavorisés en second cycle. Certains sont « peu motivés » ou « d’un niveau très faible », malgré un encadrement renforcé, selon lui.