> Enseignement supérieur et Ouverture sociale > Ouverture sociale > Ouverture sociale (Types de documents) > Ouverture sociale. Positions (et publications) militantes > Parmi les 20 propositions ("du primaire à l’université") de la Conférence (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Parmi les 20 propositions ("du primaire à l’université") de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), la création, avec l’aide d’entreprises et d’écoles d’ingénieurs, d"’Instituts Horizon Métiers" pour les élèves et étudiants ne dominant pas "le socle"

21 février 2012

Les propositions ci-après n’ont pas toutes le même degré d’aboutissement. Certaines ont été travaillées
depuis longtemps, d’autres sont proposées comme des pistes à préciser, suffisamment nouvelles pour
être débattues.

Extrait de educpros.fr : Élections présidentielles 2012 - Conférence des Grandes Écoles.
Propositions pour l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation

 

Voir pages 14-24 les propositions concernant l’enseignement primaire et secondaire

En particulier p. 16 la proposition de création d’"Instituts Horizon Métiers" avec les entreprises

"Nous proposons de créer avec les entreprises,
sur tout le territoire, des “ Instituts Horizon Métiers ”,
où les jeunes concernés passeraient ⅔ de leur
temps de formation en entreprise pour apprendre
une compétence et un métier, tout en
réservant ⅓ de leur temps à la (re)constitution
du socle fondamental de lecture, de l’écriture
et du calcul, associé à une certaine culture
historique, artistique et littéraire.

Si l’on considère qu’une telle formation devrait
durer deux ans, ce sont 300 000 jeunes en
régime de croisière qu’il conviendrait d’accompagner
et 15% du nombre d’étudiants actuellement
dans l’enseignement supérieur, mais
seulement 5% de jeunes supplémentaires
présents à un moment donné. Ceci doit évidemment
être organisé en partenariat étroit avec
les établissements secondaires, notamment
techniques et professionnels.

Nous considérons qu’une école d’ingénieur de
600 étudiants peut le plus souvent accueillir une
classe de 30 jeunes (ou deux de 15) à un
moment donné dans ses locaux. Les formateurs
à la culture générale pourraient être de jeunes
retraités associés à de jeunes étudiants ou à des
jeunes réalisant là leur service citoyen (cf. ciaprès)
 ; ensemble ils seraient capables de dessiner
des pédagogies originales auprès de jeunes
peu scolaires, à partir de leurs expériences
professionnelles ou universitaires ; les institutions
universitaires réaliseraient l’ingénierie pédagogique.

Il est possible d’envisager l’implication d’organisations
telles que IESF (Ingénieurs et Scientifiques
de France) dans le dispositif. IESF
représente l’accès à plus de 700 000 ingénieurs
et scientifiques.

Un tel projet n’est envisageable que par
un pacte national entre entreprises, lycées,
institutions universitaires et organisations
représentatives du milieu économique (CCIs,
organisations patronales et syndicales, etc).

Répondre à cet article