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Un dossier du Monde sur l’assouplissement de la carte scolaire. Selon Nathalie Mons, cette mesure électoraliste qui a emporté l’adhésion de l’opinion a finalement été peu mise en oeuvre

14 février 2012

La réforme n’a pas atteint son objectif de mixité sociale. Certes, la part des demandes dans les établissements de l’éducation prioritaire - près de 15 % - est supérieure à la moyenne - 11 % -, mais, dans une majorité de départements, les dérogations sont moins accordées en ZEP qu’ailleurs. La réforme semble marquée par un défaut majeur de mise en oeuvre.

Extrait du monde.fr du 14.02.12 (édition papier ou abonnés) : Carte scolaire : grâce à une communication offensive, la suppression a été remportée dans les esprits

 

Sa fille choisit donc une option "classe européenne espagnol" n’existant pas dans son lycée d’origine. "Le proviseur nous a reçus, mais il était furieux. Il nous a quasiment mis à la porte." Après une visite à l’inspection académique, la situation se débloque. Le changement d’option reste plus que jamais la stratégie privilégiée des parents pour inscrire leurs enfants dans l’établissement de leur choix.

Dans le même dossier, un reportage à Marseille : Carte scolaire. Pour les parents, trouver le bon stratagème ou déménager

 

Dans le même dossier, une analyse du récent rapport de l’Ecole d’économie de Paris sur la question
éS’il est un lieu où l’assouplissement de la carte scolaire est perceptible, c’est en zone d’éducation prioritaire. Mais là encore, selon ce rapport, le lien de causalité est plus ténu qu’il n’y paraît ; comme si la réforme n’avait fait qu’amplifier l’évitement de certains établissements. Les effectifs d’élèves dans les collèges labellisés Réseau ambition réussite (RAR) et Réseau de réussite scolaire (RSS) ont diminué entre 2006 et 2009, respectivement de 9 % et de 2 %, quand dans le même temps ceux hors éducation prioritaire augmentaient de 3 %. Mais seulement 30 % à 40 % de cette érosion serait imputable à la réforme. D’autres facteurs, démographiques notamment, jouent, "comme le fait que les familles évitent de s’installer dans ces secteurs... ou déménagent avant l’entrée de leurs enfants en 6e", relève Julien Grenet.é

Extrait de lemonde.fr du 13.02.12 : La carte scolaire, une réforme en trompe l’oeil

 

Lire aussi Le rapport de l’Ecole d’économie de Paris (octobre 2011) souligne que les effets de l’assouplissement de la carte scolaire se font sentir surtout dans les établissements en éducation prioritaire

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