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Cette étude met une nouvelle fois en lumière des écarts importants entre les « bons » et les « mauvais » élèves en France et montre de façon évidente que les inégalités sociales qu’on retrouve à l’âge de 15 ans commencent bien dès le début de la scolarité. Comme énoncé dans mon premier article de ce blog, il est anormal que la France (après la Nouvelle-Zélande) soit le pays où la corrélation entre le milieu socio-économique des parents et les résultats des élèves de 15 ans est la plus forte !
Extrait du blog education déchiffree du 18.12.12 : Comment concilier équité et qualité dans l’éducation
Equité et qualité dans l’éducation. Comment soutenir les élèves et les établissements défavorisés
[...] Investir dans l’enseignement pré-primaire, primaire et secondaire pour tous, et en particulier pour les enfants issus de milieux défavorisés, est une mesure équitable et en même temps économiquement rentable.
Cinq mesures peuvent contribuer à prévenir l’échec scolaire et faciliter l’achèvement des études secondaires de deuxième cycle :
Cinq mesures ont apporté la preuve de leur efficacité pour améliorer les performances des établissements défavorisés :
Résumé (5 pages)
Rapport national sur la France
Projet de rapport national de base de la France (41 pages)
Synthèse (9 pages)
Extrait du site de l’OCDE du 09.02.2012 : Éducation : l’OCDE préconise de lutter contre l’échec scolaire pour renforcer l’équité et la croissance
[...] "L’OCDE préconise d’adapter les stratégies de financement aux besoins des élèves et des établissements scolaires. En France, le ministère de l’Éducation nationale a créé deux réseaux caractérisés par des besoins différents : le réseau de réussite scolaire (RRS) et le réseau ambition réussite (RAR). « Le RAR correspond à des dépenses unitaires par élèves supérieures de 16 % à la moyenne nationale. Les établissements concernés reçoivent des fonds supplémentaires, essentiellement pour avoir plus d’enseignants (90 %) et des primes (8 %) », rappelle l’OCDE. Malgré tout, l’investissement pour les élèves et les établissements défavorisés est encore « un point à améliorer en France », déclare Pauline Musset. « Il faut investir le plus tôt possible », ajoute-t-elle. Dans notre pays, comme ailleurs, on finance plus la scolarité d’un lycéen que celle d’un écolier.[...]"
Proposition 4 : mettre en place des stratégies d’apprentissage efficaces
"L’OCDE souligne « l’initiative prometteuse » du programme ÉCLAIR (Écoles, collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite) lancée en septembre 2010."
Lire la suite de l’analyse sur educpros.fr du 09.02.2012
L’Expresso du 10.02.2012 : Echec scolaire : Pour l’OCDE la France doit mieux faire