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L’expérimentation d’un enseignement intégré de science et de technologie en classes de 6ème et 5ème
Note d’information - N° 11.19 - décembre 2011
L’essentiel
Pour préparer leurs séances d’EIST, les professeurs de sciences de la vie et de la Terre, technologie et physique-chimie travaillent en équipe. Ils construisent une culture commune aux trois disciplines, homogénéisent leurs objectifs, découvrent d’autres savoir-faire et acquièrent une vue transdisciplinaire.
Dans l’EIST, les professeurs développent la démarche d’investigation et font pratiquer à leurs élèves des activités peu proposées dans les enseignements disciplinaires. Les méthodes plus actives de l’EIST développent chez les élèves une réflexion un peu "bouillonnante". Avec la pratique, les professeurs parviennent à les faire travailler sur leur rigueur autant que sur leur créativité.
Les enseignants constatent les effets positifs de l’EIST sur les élèves en termes d’intérêt, de motivation, d’aisance et d’autonomie. Ils se prononcent moins clairement en ce qui concerne les connaissances et compétences acquises.
Extrait de education.gouv.fr , décembre 2011 : Expérimentation d’un enseignement intégré de science et et de technologie au collège
Lire les précédentes notices du Quotidien des ZEP qui soulignaient la priorité accordée par le ministère à l’’EIST dans les établissements en éducation prioritaire et notamment à ceux en Eclair
Note du QdZ : Il est regrettable que cette Note d’information ne fasse aucune référence à l’EIST en éducation prioritaire. En effet, cette expérimentation a été souvent présentée officiellement comme emblématique à la fois de l’effort actuel de l’éducation nationale dans le domaine de l’innovation et de la place privilégiée du dispositif Eclair dans cette impulsion.
Faut-il en conclure que la proportion de collèges Eclair s’étant portés volontaires pour l’EIST n’est pas si forte que le ministère l’aurait souhaitée ?