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Le Haut Conseil de l’Education (HCE) préconise une formation au socle commun et appelle de ses voeux une "école du socle commun" assurant la continuité école-collège. Une référence est faite au vade-mecum Eclair

14 décembre 2011

HCE. Mise en oeuvre du socle commun. Bilan des résultats de l’Ecole 2011 (31 p.)

[...]
CONCLUSION
Donner la priorité à l’école du socle commun
En raison de l’importance des premières années de scolarité pour la maîtrise du socle commun, il est capital que la Nation prête une attention toute particulière à son école primaire, notamment au premier cycle de la scolarité obligatoire, les lacunes dans les apprentissages de ces années-là ayant des répercussions négatives sur toute la scolarité ultérieure. C’est pourquoi, même dans un contexte budgétaire contraint, l’école primaire doit bénéficier d’une priorité dans l’affectation des moyens.

En outre, réaliser la continuité école-collège est important afin de mettre en oeuvre “l’École du socle commun”. Dans la mesure où socle commun et scolarité obligatoire sont intimement liés, l’école primaire et le collège ont logiquement vocation à constituer un ensemble. La circulaire de rentrée 2011 insiste sur ce point et une autre très récente lui est consacrée. Une proposition de loi “visant à créer, à titre expérimental, des établissements publics du socle commun” a d’ailleurs été déposée à l’Assemblée nationale en février 2011 : le “rapprochement école-collège” y est justifié par le fait que, aujourd’hui, les “enseignements qui permettent l’acquisition du socle commun de connaissances et de compétences sont dispensés dans deux entités, l’école et le collège, qui sont distinctes administrativement et pédagogiquement. La création d’établissements publics du socle commun permettrait de mettre fin à ce hiatus et de favoriser la continuité pédagogique et la mutualisation des moyens”. Le Haut Conseil de l’Éducation ne peut qu’appeler de ses voeux l’adoption et la mise en oeuvre d’une proposition de cette nature.

Extrait de hce.education.fr Mise en oeuvre du socle commun

 

Lire l’analyse du Café pédagogique et l’interview de Bruno Racine, président du HCE

 

Note du QdZ : page 17, le rapport fait référence au vade-mecum Eclair :

Répondre aux critiques adressées au socle commun
Le socle commun est parfois encore perçu comme une mode
d’inspiration étrangère. Il continue d’être l’objet de critiques aussi
vives que contradictoires.
Pour les uns, le socle commun marque un abaissement des exigences
et un appauvrissement culturel. Cela peut s’expliquer par le fait que le
socle a été souvent identifié au simple “lire, écrire, compter et raisonner”
de l’école primaire. L’accent mis à raison sur les “fondamentaux”,
expression parlante mais ambiguë, a pu entretenir la confusion.
Ainsi, la “note aux parents” ouvrant le livret personnel de compétences
explique que “les sept compétences constituent le socle commun de connaissances et de compétences, c’est-à-dire les savoirs fondamentaux définis par la loi sur l’avenir de l’école.”

On relève le même risque d’assimilation du socle
commun aux seuls fondamentaux de l’école primaire dans le Vade-mecum sur le programme ECLAIR publié en mai 2011 : “Les expérimentations […] portent en priorité sur l’acquisition des fondamentaux dans le premier degré et sur leur renforcement au collège”, même s’il est affirmé que “[l]’objectif prioritaire des établissements ECLAIR est l’acquisition, par tous les élèves, du socle commun de connaissances et de compétences”.

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