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Un rapport de l’ONZUS révèle que dans les ZUS un habitant sur deux est issu de l’immigration, avec des conséquences négatives aussi pour leurs descendants

2 novembre 2011

52,6% des 4,5 millions de personnes vivant dans les 751 zones urbaines sensibles (ZUS) de France sont issues de l’immigration, selon un rapport de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), dévoilé dans Le Monde daté de mercredi.

Dans les ZUS de la région parisienne, le pourcentage de personnes issues de l’immigration monte à 64%. « Toutes générations confondues, les Maghrébins sont les plus nombreux à vivre en ZUS. A l’inverse, ceux de l’ancienne Indochine (Vietnam, Laos, Cambodge) sont minoritaires. Parmi les primo-arrivants, ceux qui ont le plus de chance de se retrouver en ZUS sont les Turcs (31,5%), tandis que chez la deuxième génération, ce sont les enfants d’origine subsaharienne (28,1%) » écrit le journal.

Extrait de liberation.fr du 02.11.11 : Un habitant sur deux des zones urbines sensibles est issu de l’immigration

 

Créées en 1996, les 751 ZUS ont pour objectif de réduire le fossé entre la République et ses territoires les plus délaissés où résident près de 4,5 millions de personnes. Le rapport cite à ce titre le sociologue Jacques Donzelot : " On peut estimer que "la politique de la ville" fut le nom donné à une politique d’intégration des immigrés qui n’osait pas dire son nom. "

Extrait du Monde (édition papier) du 02.11.11

 

Selon ce rapport, 36 % des immigrés des quartiers sont sans diplôme, contre 21,2 % pour ceux vivants hors ZUS. Une différence qui s’observe aussi chez leurs descendants, car 20,3 % de ceux qui résident dans les zones sensibles sont sans diplôme, contre 12,3 % pour ceux qui habitent ailleurs.

[...] [Taux de chômage] Pour les générations d’après, la comparaison n’est guère plus optimiste puisque le taux de chômage des résidents des ZUS est de 28,6, contre 10,6 % pour ceux qui habitent dans d’autres agglomérations.

[...] Enfin, le rapport mesure le sentiment de rejet qu’éprouvent les habitants de ZUS issus de l’immigration. Un sur cinq pense avoir déjà été victime de discrimination, en raison de sa couleur de peau ou de son origine. Et seulement 57 % des descendants d’immigrés des quartiers ont l’impression d’être perçus comme des Français, contre 79 % vivant ailleurs…

Extrait de 20minutes.fr du 03.11.11 : Double peine pour les immigrés dans les zones sensibles/double-peine-immigres-zones-sensibles]

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