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Témoignages de grévistes enseignants en ZEP : dépassement d’effectifs, même en Eclair, dans le privé aussi (à Marseille)...

28 septembre 2011

Le signe de son ras-le-bol  : «  Je travaille en zone d’éducation prioritaire (ZEP) et le nombre d’élèves par classe dépasse désormais la trentaine. C’est difficile de les faire participer à l’oral et d’épauler ceux qui ont le plus de difficultés  », déplore-t-elle

Extrait de 20minutes.fr du 28.09.11 : Paris. Le corps enseignant se dénude pour défiler

 

Et les premières difficultés se font déjà ressentir au quotidien. Institutrice à Vénissieux, dans un quartier difficile, Lucie a hérité d’une classe de CP de 27 élèves. « Alors que la limite est fixée à 25 dans les zones d’éducation prioritaire  », dénonce-t-elle.

Extrait de 20minutes.fr du 28.09.11 : Lyon. La désillusion des jeunes profs

 

Paradoxalement, Brigitte a d’ailleurs plus d’élèves depuis le classement de son collège en ÉCLAIR (Écoles, collèges et lycées pour l’ambition et la réussite) : « J’avais 18 élèves, contre 23 désormais. Mais les surveillants, eux, ont été divisés par deux depuis 2008. » Jusqu’où iront les divisions ?

Extrait de lavoixdunord.fr du 28.09.11 : Lille. Public,privé, même combat pour les enseignants

 

« Nous sommes professeur des écoles en Zep à La Reynerie, et cette année on nous a supprimés un poste de Rased », témoignent deux manifestantes. « Maintenant, on ne peut plus faire ni de prévention ni aider les élèves en difficulté », s’indignent-elles, sans illusion sur l’aboutissement de leurs revendications.

Extrait de ladepeche.fr du 28.09.11 : Toulouse. 5 000 personnes dans la rue

 

Mais à Marseille c’est une toute autre situation qui préoccupe les syndicats. Le privé y est implanté dans des quartiers dits difficiles, avec des établissements situés en ZEP (Zone d’éducation prioritaire). Et si, jusqu’à présent, le privé s’en est toujours bien sorti en redéployant ses personnels après fermetures de classe, aujourd’hui cette gymnastique devient de plus en plus compliquée. Et ce sont les établissements des quartiers dits sensibles qui en font les premiers les frais. Des quartiers où la pression scolaire est énorme, et où le nombre d’impayés des familles devient de plus en plus important.

Extrait de lamarseillaise.fr du 27.09.11 : Marseille. on ne va pas se priver de faire grève

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