> II- EDUCATION PRIORITAIRE (Politique. d’) : Types de documents et Pilotage > EDUC. PRIOR. TYPES DE DOCUMENTS > Educ. prior. Positions et publications syndicales > La FSU et la Cour des Comptes, 2 citations ZEP

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

La FSU et la Cour des Comptes, 2 citations ZEP

24 mai 2005

Extrait du site de la FSU, le 24.05.05 : réaction de la FSU au rapport de la Cour des Comptes

1er extrait (opinion de la FSU)

Présenter comme sans activité pédagogique les conseillers pédagogiques (3350 ETP), les enseignants à temps plein ou partagé en IUFM ou dans le supérieur (universités ou IUT) ne peut relever d’une approche sérieuse. Quant aux enseignants chargés de mission ou utilisés à des fonctions administratives, ce n’est pas leur apport qui est contestable mais des pratiques budgétaires qui distraient une partie des moyens d’enseignement donnés au titre de l’enseignement scolaire. Les solutions sont à regarder en ce sens et non en cherchant à limiter le droit pour les personnels à une mobilité tant prônée par ailleurs. Quant aux décharges statutaires, elles sont pleinement justifiées par une évolution du métier qui a fortement accru la charge de travail (diversité des publics, massification en lycée, part croissante du travail « invisible » du fait du travail collectif, de l’appartenance aux différentes équipes éducatives, des évolutions didactiques etc...). L’heure de première chaire ne suffit d’ailleurs plus à compenser les surcharges de travail.
Pour les enseignants des établissements ZEP et sensibles, évoqués dans le rapport, des mesures sont en effet urgentes qui consisteraient à réduire les maxima de service. Les décrets de 1950, conçus à une époque où le métier enseignant relevait davantage de la prestation individuelle que de l’inscription dans une équipe, où les publics scolaires étaient en adéquation avec la culture scolaire ne couvrent plus actuellement la totalité de la réalité du métier et une extension serait nécessaire (maintenance informatique, coordination de ZEP etc...) non une diminution.

2ème extrait (extrait du rapport de la Cour des comptes puis opinion de la FSU) :

P 33/34 « On peut tirer de ce constat au moins une conclusion : si l’on peut raisonnablement et utilement encadrer des licenciés UNSS sous un taux moyen de plus de 30 élèves par enseignant (voire beaucoup plus), sans nuire ni à la réputation sportive de la région, de la ville ou de l’établissement, ni à la vocation sportive des jeunes (cf. évolution des taux UNSS entre 1999 et 2003, et la dispersion de ces taux pour la seule année 2003), alors on pourrait se fixer sans risque une norme de gestion des effectifs enseignants d’EPS beaucoup plus exigeante au niveau de chaque académie. Si, par exemple, on fixait à 170 élèves par enseignant la norme d’encadrement scolaire, un effectif de seulement 30.000 enseignants d’EPS actifs suffirait à satisfaire les besoins des établissements scolaires et, à effectifs de licenciés constant, le taux d’encadrement UNSS passerait à 28 jeunes par enseignant ce qui resterait évidemment très acceptable puisqu’il a pu aller, sans nuire à la qualité, jusqu’à 36. On pourrait d’ailleurs aussi envisager une maîtrise plus optimisée des heures UNSS, non seulement en contrôlant qu’elles sont effectivement effectuées mais aussi - et ceci serait un moyen de contrôle quasi-automatique - en regroupant les associations sportives de plusieurs établissements sous l’encadrement d’un nombre plus limité d’enseignants d’EPS identifiés auxquels seraient accordées, et à eux seuls, la « décharge UNSS ».

La FSU : « On a déjà analysé les données utilisées pour instrumentaliser le taux d’encadrement. Le rapport, ignorant toujours toute donnée sociologique, termine sa démonstration par des propositions à la règle à calcul - qui consistent, en gros, à proposer d’appliquer, en ZEP, les effectifs de classe du lycée Henri IV, au prétexte que c’est possible puisque ça existe ( ! ) - et d’autre part qui reviennent à décapiter le sport scolaire par la suppression de forfaits et d’AS »

Lire l’ensemble du texte

Répondre à cet article