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Document préparé pour le Colloque Canada-États-Unis « Réaliser l’équité par l’innovation », Toronto, les 27 et 28 octobre 2010.
Par Ben Levin, Institut d’études pédagogiques de l’Ontario, Université de Toronto.
[...] Mon deuxième point, c’est que nous devrions faire preuve de circonspection quant à l’adoption de la transformation et de son corollaire, l’innovation, à titre de condition nécessaire de la scolarisation. Je soutiens que l’avenue la plus prometteuse, même définie de façon générale, sur le plan des résultats des élèves consiste plutôt à améliorer les systèmes scolaires existants en se concentrant sur de meilleurs résultats pour plus d’élèves dans le cadre de mesures
relativement conventionnelles. Je crois que l’accent mis sur l’innovation et la transformation pourrait nous distraire de ce qui est à la fois possible et souhaitable, pour poursuivre plutôt des buts qui peuvent être souhaitables, mais qui ne sont pas très possibles. [...]
Les technologies de l’information constituent un exemple particulièrement intéressant [...]
J’avance le point de vue que si nous utilisions dans pratiquement toutes les écoles tout ce que nous savons déjà au sujet de la scolarisation efficace, nous réaliserions de très grands gains sur le plan des résultats. [...]
[3 exemples : l’évaluation formative et l’autoévaluation
par les élèves, l’échec du redoublement, la motivation des élèves.]
[...]
Extrait du site de l’Association canadienne d’éducation le 31.05.2011 :
"L’amélioration, et non l’innovation, est la clé d’une plus grande équité" (8 pages)
Note du QdZ : Cette réflexion sur l’"amélioration" est à rapprocher de celle de celle, en France, de Frédéric Jésu sur la difficulté de penser en termes de "progression"