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Il dit être « assis sur le couvercle de la marmite », pour éviter que la violence ne déborde. Mais Francis André, 41 ans, enseignant au collège Théodore-Monod de Roubaix, en zone sensible, craint que profs, surveillants et assistants d’éducation ne soient plus assez nombreux à la rentrée pour la contenir.
[...] « Au collège, c’est l’âge dur. Mais la violence qui m’inquiète le plus, c’est celle qui ne se voit pas... », lâche le représentant du SNES-FSU. Il faut parfois la deviner, derrière un élève qui boite ; derrière les larmes d’une jeune fille ; une collégienne accusée de répandre une rumeur sur des camarades, lesquels parlent de vengeance... « On a passé une heure à délier les langues pour apaiser les tensions. J’aurais pu tourner la tête et juste faire cours... », analyse l’enseignant.
« Toute notre problématique, c’est la réactivité. Si on ne saute pas sur une embrouille pour la désamorcer, cela peut mettre le feu. Via Facebook, une fausse rumeur met désormais cinq minutes à se répandre [...],
Extrait de lavoixdunord.fr : Violences des mineurs : comment va l’école