> II- EDUCATION PRIORITAIRE (Politique. d’) : Types de documents et Pilotage > EDUC. PRIOR. TYPES DE DOCUMENTS > Educ. prior. Positions de chercheurs et d’experts ou ex-responsables du MEN > Georges Felouzis : Rendre attractifs les établissements ZEP et conserver (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Georges Felouzis : Rendre attractifs les établissements ZEP et conserver la carte scolaire

8 mai 2005

Extrait de « La Lettre de Prisme » du 08.05.05 : un dialogue entre François Jarraud (Le Café pédagogique) et Georges Felouzis, le 28 avril 2005.

(...)

FJ- Mais alors que faire si cette voie là est barrée ? Du « busing » comme aux Etats-Unis ? Reconnaître officiellement les ethnies à l’école et veiller à l’équité de leurs résultats , comme dans les pays anglo-saxons ? Renforcer la carte scolaire ?

GF- Les politiques scolaires étrangères ne sont pas directement importables. En France on a un modèle social fort. Plutôt que le changer, il faut voir ce qui ne marche pas et tenter de régler le problème. Quand on a mis en œuvre des politiques de discrimination positive, on ne les a jamais appliquées à des individus mais à des zones géographiques, comme les ZEP. C’est un bon principe. Il me semble qu’il y aurait aussi beaucoup à faire sur les établissements. Pour casser les ghettos il faut rendre plus attractifs les établissements en concentrant sur eux les efforts de l’Etat et des collectivités territoriales. On peut renforcer les équipes pédagogiques, l’encadrement, mettre en place de l’aide aux devoirs etc. Toutes les pistes n’ont pas été explorées en ce domaine.
Quant à la carte scolaire, il faut la garder car elle limite la ségrégation, même si elle est en contradiction avec les valeurs de la société. Partout notre société demande aux gens de choisir, sauf en ce qui concerne l’école. On comprend que les familles aient du mal à accepter cette situation alors que les enjeux sont importants. Actuellement les stratégies de contournement de la carte scolaire, qui sont très anciennes, se démocratisent et finissent par concerner même les familles des classes populaires. C’est cette massification qui pose problème.
(...)

L’entretien complet du Café pédagogique

La Lettre de Prisme de mai 2005

Répondre à cet article